Balthazar et moi
Christian Vigne
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMarcel Billon, le grincheux magnifique et Balthazar Maurel le priapique frénétique ne trouvent rien de mieux que d'ouvrir une épicerie une fois arrivés la retraite et son probable et redouté cortège de désolation. Et puis, tant qu'on y est, Marcel sous l'impulsion de Balthazar décide de briguer la mairie de ce petit village où il croupit depuis de trop longues années. L'impulsion de Balthazar, voilà le noeud de l'histoire. Avec une drôlerie ravageuse et un ton inimitable, Christian Vigne convoque une galerie de personnages plus loufoques les uns que les autres, joue avec les forces qui gouvernent notre monde, le curé, le maire et le gendarme, pour dresser le portrait d'une humanité nue, absurde en même temps que profondément émouvante. « Elle avait passé l'arme à gauche au troisième jour de ma retraite. S'il faut tout dire, le jour de son trépas, j'avais participé à ces interminables conversations de rue qui obligent à prendre des nouvelles de qui nous en demande de nous-mêmes, puis à échanger sur toute considération qui force à exhumer des souvenirs - tout se répétant sans cesse. Et j'étais rentré tranquillement chez moi - après tout j'étais retraité - où j'avais constaté le décès par prise de pouls, palpage thoracique, distribution de baffes et morsure d'orteils. Selon les médecins qui ne savent pas quoi dire pour nous emmerder, il aurait suffi que je rentre une demi-heure plus tôt pour qu'elle fût sauvée. Ce qui était faux parce que, justement, j'étais rentré une demi-heure plus tôt, l'avais trouvée sur le sol de la cuisine se tenant le coeur, défigurée par la douleur et ses yeux me disant de lui foutre la paix, de passer mon chemin et qu'ainsi les vaches seraient bien gardées et j'avais donc laissé faire... » « Ce que vous allez lire à partir de maintenant, que cela reste bien entre nous. Nul besoin que d'autres pareillement inconnus s'édifient de ce long cheminement vers l'inconsistance, de ces méandres d'insatisfaction ou de ces sentiers de médiocrité, comme on voudra. La vocation au foirage, dont il est ici question, devrait être inscrite au patrimoine immatériel de l'Humanité comme les repas à la française. Moi je ne mange plus que des sandwiches, en pagaille, vite fait, sur le pouce comme on dit. » |
RésuméUne fois à la retraite, le grincheux Marcel Billon et Balthazar Maurel, son acolyte, ouvrent une épicerie. Sous l'impulsion de son ami, Marcel participe aux élections municipales de leur petit village, entraînant une succession de situations drôles, absurdes et émouvantes. Premier roman. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 avril 2025
Collection(s)
A vif
Rayon
Littérature française
EAN
9782862316048
Nombre de pages
116
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
162
g
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