La liberté avant le libéralisme
Quentin Skinner
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurJ'ai tenté d'esquisser l'essor et le déclin, au sein de la théorie politique anglophone, de ce que j'ai appelé une conception néo-romaine de la liberté civile. La théorie néo-romaine se fait jour au cours de la Révolution anglaise du XVIIe siècle. Plus tard, elle sert à attaquer l'oligarchie qui règne en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, et, par la suite, à défendre la révolution montée par les Américains contre la Couronne britannique. Au cours du XIXe siècle, cependant, la théorie néo-romaine s'évanouit progressivement. Certains de ses éléments survivent dans les Six Points des Chartistes, dans la description par John Stuart Mill de la sujétion des femmes et dans d'autres plaidoyers en faveur des subordonnés et des opprimés. Mais le triomphe idéologique du libéralisme laisse la théorie néo-romaine largement discréditée. C'est alors que la conception rivale de la liberté présente dans le libéralisme classique commence à jouer dans la philosophie anglophone le rôle de premier plan qu'elle n'a jamais abandonné depuis. L'ambition de cet essai est de remettre en cause cette hégémonie libérale en tentant de retourner dans un univers intellectuel que nous avons perdu. » |
RésuméUne étude de la conception néo-romaine de la liberté civile, née au cours de la révolution anglaise du XVIIe siècle et qui a été occultée par le triomphe du libéralisme. Le philosophe politique tente de réinstaller cet univers intellectuel pour contester l'hégémonie libérale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 avril 2016
Collection(s)
Liber
Rayon
Pensée politique, idéologie
Contributeur(s) Muriel Zagha
(Traducteur) EAN
9782021235562
Nombre de pages
116
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
1.0
cm
Poids
180
g
|