Stabat Mater

Ce que dit l'éditeur

La recréation d’une des œuvres “phares” de la fin du XIXe siècle

“Elle serait certainement célèbre si elle n’avait le tort, irrémédiable auprès de bien des gens, d’être une femme” Camille Saint-Saëns

On l’a oublié mais ce Stabat fut une des œuvres les plus célèbres et les plus jouées du répertoire sacré à la fin du XIXe siècle. Largement populaire, il était un des morceaux obligés des chorales et maîtrises. Et puis la mode a passé… et c’est dommage. Son auteur, ou plutôt son autrice, fut aussi desservie par le fait d’être une femme et issue de l’aristocratie. Fille du baron de Reiset et épouse du vicomte de Grandval, Clémence de Grandval ne pouvait être, pour l’époque, une musicienne sérieuse mais plutôt une dilettante.

La recréation aujourd’hui de son Stabat mater et maintenant cet enregistrement dirigé par Michel Piquemal viennent faire mentir ces préjugés. Un enregistrement récompensé par “4 diapasons”.

Anne Calloni, soprano
Gaëlle Mallada, mezzo-soprano
Bastien Rimondi, ténor
Jiwon Song, baryton
Zoé Hoybel, piano
Christophe Henry, harmonium
Chœur régional Vittoria d’Île-de-France
Michel Piquemal, direction