Donna Summer : la voix arc-en-ciel : de la reine du disco à l'icône de la pop

Ce que dit l'éditeur

To Paris with love

« Ce n'est pas moi qui ai choisi la musique.
C'est la musique qui m'a choisie. »

Donna Summer

Lorsque la nouvelle de la mort prématurée de Donna Summer est tombée sans crier gare le 17 mai 2012, les dancefloors de toute la planète ont soudain éteint les sons électrisants et les lumières stroboscopiques. Le disco a perdu sa reine.

Voix puissante et polychrome, la superstar de Boston a vendu en quatre décennies plus de 150 millions de disques, remporté six Grammys, un Oscar et une avalanche de disques d'or et de platine dans le monde entier.

Et avec une pléthore de méga-hits, dont elle était souvent aussi l'auteure, elle a scellé la bande-son intemporelle des années 1970 : du sensuel Love To Love You Baby au futuriste I Feel Love, de Last Dance à MacArthur Park, en passant par Hot Stuff, Bad Girls, On The Radio...

À l'origine de tout cela, la rencontre fortuite avec les producteurs Giorgio Moroder et Pete Bellotte à Munich en 1974 : c'est à partir de là que Donna a commencé son ascension vers le succès mondial, inaugurant une carrière qui l'amènera à travailler avec des noms tels que John Barry, Barbra Streisand, Quincy Jones, Bruce Springsteen, Michael Omartian, S-A-W, David Foster, et qui fera d'elle un « phare » intemporel pour des générations successives d'artistes jusqu'à aujourd'hui.

Avec la France, Donna Summer a toujours entretenu une relation particulière, se produisant en concert à Paris dans des salles prestigieuses comme le Pavillon de Paris, l'Olympia, le Zénith ou le Palais des Congrès. Un amour consacré par la chanson To Paris With Love en 2010, qu'elle a coécrite avec Bruce Roberts, avec qui elle avait enregistré Tant Qu'il Y Aura L'Amour (version française de Whenever There Is Love, tirée de la bande originale de Daylight avec Sylvester Stallone) en 1996. Puis, en plein boom disco, Donna sort sa version 4/4 de Je T'Aime (Moi Non Plus) de Jane Birkin-Serge Gainsbourg. Le mythe d'Édith Piaf est également mis à l'honneur avec une interprétation électro-pop de La Vie en Rose, souvent interprétée en direct lors de ses concerts d'été dans la Salle des Étoiles du Sporting Club de Monte-Carlo.

Plus qu'une simple biographie, ce volume, agrémenté de plus de 500 illustrations, d'une préface de Pete Bellotte et d'entretiens exclusifs des auteurs avec la chanteuse et ses proches, offre un éclairage inédit sur le parcours existentiel et artistique de cette grande star, en dessinant le contexte historique et social dans lequel s'est reflété son arc-en-ciel magique de voix et de sonorités.