Ce que le fleuve doit à la plaine

Alain Lallemand

Weyrich édition | février 2024

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Ce que dit l'éditeur

Ce que le fleuve doit à la plaine

Crimée, février 2014. De « petits hommes verts bien polis » prennent le contrôle du Parlement, encerclent les bases militaires, les aéroports. Les communications sont coupées. L'invasion russe aurait-elle commencé ?

Les jeunes soeurs Roudakova ne s'inquiètent pas pour leur ferme, mais tremblent pour leurs amants. Coeur cosaque, Oleg va devoir combattre ses frères de sang ; Kash, l'ami Tatar, devine déjà que sa communauté connaîtra un nouvel exil. Dans l'ombre et la lumière, chacun se cherche des protecteurs. À l'aube de ce récit, un premier corps est retrouvé dans le fleuve Alma : un jeune Tatar...

Le mouvement de tambour à linge avait bel et bien commencé, c'était un tambour militaire. Dans la nuit, une pluie de soldats sans insignes - d'étranges « petits hommes verts », disait la foule - était tombée du ciel. L'invasion avait quitté le champ des rumeurs pour se matérialiser au sommet du plus haut des bâtiments civils de Simferopol.

Résumé

En Crimée, en février 2014, l'invasion russe commence par la prise de contrôle du Parlement, des bases militaires et des communications par l'armée. Les jeunes soeurs Roudakouva s'inquiètent pour leurs amants. Oleg, cosaque, part au combat avec ses frères de sang tandis que Kash se prépare à un nouvel exil de sa communauté, les Tatars. Le corps de l'un de leurs membres est retrouvé dans le fleuve. ©Electre 2024