Solos noirs : monologues

Ce que dit l'éditeur

Noirs? Sans lait ni sucre. Écrits pour tirer vers le bas, sans effusion ni tendresse, dans des endroits de l'âme souillés par la crasse des villes. En épicerie, on oppose le doux au sec. Le vin noir a la couleur du sang séché. Ces solos ne sont ni blancs ni doux.

Solos? Ne figurent dans ce recueil que des monologues, des pièces à un seul interprète. Au total vingt-neuf pour des comédiens et trois pour des comédiennes. Dans chaque cas, l'emploi est différent.

Au bal des assassins, le noir est la couleur qui sied aux instincts farineux. Ainsi, les spectateurs se sentent affranchis dans leurs fréquentations de week-end. Ça les frotte.

Cinq à six minutes à chaque fois. Des jeux pour se faire peur. Raides parfois. Plus on avance, et plus ça devient étroit comme un pantalon de toile rétréci au lavage.

Des jeux pour le spectacle.

Trente-deux solos pour des monologuistes cherchant chaussure noire à leur pied.