Et que nos coeurs se battent... : théâtre

Ce que dit l'éditeur

Les « histoires de migrants » ne sont pas une mode. Elles cognent simplement à tous les étages de la société. De l'être humain. Condamnés. Barricadés. Interdits.

Travaillant souvent avec des jeunes de tout horizon, je constate les dégâts. Les séparations, les ignorances, les radicalisations, les conforts intellectuels de l'entre-soi.

Du théâtre dans le théâtre, de la vie dans la vie, la migration traverse les frontières établies.

Par ce texte, je veux donner à entendre ce qui m'apparaît comme une nécessité : que la poétique de l'humain reprenne sa souveraineté.

Mes tentatives ont été faites avec des temps d'essai au plateau avec un groupe d'adolescents. J'ai vu que cette langue que je cherche, proche d'un langage parlé mais accueillant une grande poésie dans les moments de dévoilement des profondeurs, cette langue donc, semblait décupler leurs forces, leurs possibles, leurs intuitions intellectuelles.

Que nos coeurs se battent.
Valentine Cohen