Fondane et le cinéma
Nadja Cohen
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurFondane et le cinéma « Ouvrons l'ère des scenarii intoumables ! Un peu de l'étonnante beauté des foetus s'y trouvera. Disons tout de suite que ces scenarii écrits pour être lus seront à courte échéance noyés de « littérature » [...]. Mais alors pourquoi m'attacher délibérément à ce néant ? [...] C'est qu'une partie de moi-même que la poésie refoulait, pour pouvoir poser ses propres questions, angoissantes, vient de trouver dans le cinéma, un haut-parieur à toute épreuve. » C'est par cette invitation paradoxale que le poète roumain Benjamin Fondane, en rupture avec le genre lyrique, sort du silence et publie en 1928 ses premiers textes en français sous l'étiquette intrigante de « ciné-poèmes ». Outre ces expérimentations génériques, Fondane fera oeuvre de passeur, de penseur, de scénariste et de réalisateur, goûtant les formes les plus « pures » du cinéma tout en se nourrissant de fictions populaires comme de « stimulants vitaux ». Cet essai explore les liens complexes unissant Fondane au cinéma, entre poésie langagière et visuelle, rejet et redéfinition du lyrisme, imagination débridée et quête effrénée du réel, reconnaissance et déni du medium. |
RésuméUne analyse des rapports entre Benjamin Fondane et le cinéma, qui se manifestent dans ses expérimentations de poésie visuelle, ses essais critiques, ses scénarios et la réalisation du film Tararira, réputé perdu. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 janvier 2017
Collection(s)
Le cinéma des poètes
Rayon
Spectacle, cinéma
EAN
9782858939909
Nombre de pages
128
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
0.7
cm
Poids
105
g
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