Cosmopolitisme ou barbarie : essai
Alain Policar
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans un monde marqué par la peur, voire la haine, de celui qui vient bouleverser nos repères familiers, chercher à penser une politique qui fasse de l'accueil une valeur centrale revient à s'exposer, au mieux, à la raillerie, au pire, à l'hostilité. Il faut en prendre le risque tant le règne de la barbarie est à nos portes. La barbarie sait s'accoutrer pour tromper. Elle sait emprunter d'autres visages, se parer d'autres noms : ceux de la sauvegarde de « notre » identité, de la préservation des valeurs et des principes qui font notre singularité, tant le risque serait grand que les « passants » , pauvres et démunis, ne viennent mettre en péril notre modèle social auquel nous proclamons un indéfectible attachement. Le choix du cosmopolitisme ici défendu tient à ce qui peut être considéré comme un propre de l'humanité, soit le fait de vivre exposés les uns aux autres, et non enfermés dans des cultures et des identités. Notre essentielle vulnérabilité justifie que nous tissions des solidarités, que nous montrions de la considération à l'égard d'autrui. Considération qui est au fondement de l'exigence cosmopolitique comme de l'idéal démocratique. |
RésuméLe contexte contemporain est indéniablement marqué par la xénophobie. L'auteur prend le contre-pied de cette tendance lourde en pensant une politique dont la valeur centrale serait l'accueil. Face à ce qu'il appelle la barbarie, il opte pour le cosmopolitisme, le considérant comme un trait propre de l'humanité, la vulnérabilité intrinsèque de l'homme justifiant la considération à l'égard d'autrui. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 mars 2020
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782728806843
Nombre de pages
69
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
0.6
cm
Poids
110
g
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