Les oiseaux de passage : haïkus

Ce que dit l'éditeur

Les oiseaux de passage

Ornithologue amateur et amateur de haïkus, j'ai composé ceux qui suivent lors de mes pérégrinations dans les bois et vallées, les zones humides ou les cités.

Ces tercets sont un hommage à la gent ailée, aux oiseaux, qui, à nos côtés mènent leur existence, et que nous oublions, que nous approchons parfois, mais massacrons bien souvent aussi...

La plupart de ces 200 haïkus, qui nous remémorent près de 70 espèces, ont été écrits en respectant la tradition japonaise, soit trois vers de 5/7/5 pieds ou « mores ». (Quelques-uns font exception...) En gardant ce modèle, je reste au plus près du réel et évite ainsi trop d'abstractions... Si le lecteur, avec ce recueil, écoute d'une autre oreille le gazouillis de la fauvette, regarde avec d'autres yeux le plumage du loriot ; et si ces petits poèmes venus d'un lointain Japon, illustrés de belle manière par les gravures de Jean-Marc Demabre, lui parlent, alors je serais ravi.

Mais faisons silence, et allons de ce pas rejoindre « Les oiseaux de passage ».

Nuit profonde
Le chant des engoulevents
ajoute à l'énigme du vivre