Une modernité indigène : ruptures et innovations dans les théories politiques japonaises du XVIIIe siècle
Olivier Ansart
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPendant deux siècles et demi, de 1603 à 1868, le Japon fut dirigé par le clan militaire des Tokugawa et ses shôgun. L'orthodoxie néo-confucianiste lui sert alors de doctrine officielle. Ce monde n'est pourtant pas immobile. Au XVIIIe siècle, des intellectuels entreprennent de reconsidérer tout le fonctionnement de la société humaine. Le stock de mots et d'idées dont ils héritent provient de courants fort divers : bouddhisme, taoïsme, légisme, confucianisme, shintô, études nationales. Ces penseurs vont le réinterpréter de manière vertigineuse, totalement «désenchantée». Certains affirment le caractère inéluctable, voire positif, des passions individuelles. D'autres considèrent les normes comme des inventions humaines, la société comme un réseau de relations contractuelles, la raison comme un instrument de critique et de calcul. D'autres encore valorisent la compétition, le risque et l'échec, l'intimité, la vie privée et la responsabilité individuelle. Comment des idées aussi «modernes», si semblables à celles qui rendirent possible en Occident la constitution des théories politiques, ont-elles pu apparaître dans une société largement féodale, une sorte de dictature militaire encore épargnée par tout contact approfondi avec l'Occident ? |
RésuméDe 1603 à 1868, le Japon est dirigé par le clan militaire des Tokugawa et ses shôgun. L'orthodoxie néo-confucéenne lui sert de doctrine officielle. Au XVIIIe siècle cependant, des intellectuels entreprennent de reconsidérer tout le fonctionnement de la société, formulent des théories politiques innovantes, valorisent la compétition, la responsabilité individuelle... ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 janvier 2014
Collection(s)
Japon
Rayon
Japon
EAN
9782251722207
Nombre de pages
290
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
16.0
cm x
2.4
cm
Poids
425
g
|