Ecriture poétique, langue maternelle et langue étrangère : contribution à une histoire polyglossique de la poésie française
Anne-Marie Lilti
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'inscription de langues étrangères dans la poésie française contemporaine invite à s'interroger sur le rapport du poète à sa langue maternelle et à sa langue d'écriture. Pour comprendre la portée du multilinguisme poétique aujourd'hui, il était nécessaire de le replacer dans l'histoire de la conscience qu'ont les poètes de leur langue, des autres langues et de la poésie. Quelle était la valeur du multilinguisme dans la poésie médiévale ? Pourquoi disparaît-il au XVIe siècle ? Comment et pourquoi revient-il timidement et sporadiquement dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment chez Tristan Corbière ? Mais il convenait principalement de s'interroger sur l'émergence de nouvelles pratiques multilingues au XXe siècle, sur les conditions de leur apparition et sur leurs valeurs. Les avant-gardes du début du siècle jouent un rôle décisif dans l'évolution du concept de «langage poétique» et de son rapport à la langue du quotidien. Relayées par des écritures qui problématisent le rapport du poète à sa langue de création, comme celles d'Armand Robin ou d'Antonin Artaud, elles annoncent et préparent le multilinguisme généralisé qu'on rencontre chez de nombreux poètes de l'extrême contemporain, comme Denis Roche ou Joseph Guglielmi. |
RésuméCette étude analyse le rapport du poète à sa langue maternelle et à sa langue d'écriture en interrogeant l'histoire de la conscience qu'ont les poètes de leur langue, des autres langues et de la poésie et en s'intéressant à l'émergence de nouvelles pratiques multilingues au XXe siècle, aux conditions de leur apparition et à leur valeur. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
29 décembre 2005
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782747598194
Nombre de pages
285
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.5
cm
Poids
300
g
|