Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse

Ce qui séduit chez Michel Ocelot, c’est d’abord son sens de l’esthétisme : c’est beau, c’est fascinant, c’est magique. Chaque film est comme un précieux chef-d’œuvre, offert aux enfants. Ces images poétiques s’accompagnent d’un étonnant sens de l’humour, fin, espiègle même. Et puis l’histoire se déroule… et là, Michel Ocelot montre combien il est un fabuleux conteur. « Mes personnages, dit-il, je le vois comme des innocents qui ne se laissent pas faire. » Guerrier pacifiste, fils de seigneur généreux ou prince rebelle correspondent bien à ce portrait.

Le Nil et les splendeurs de l’Orient, un château du Moyen Age, Istanbul rêvé et fantasmé… Ce n’est pas un film unique mais trois histoires qui s’enchaînent. Avec des styles différents. On en ressort plein les yeux, complètement sous le charme ! et la tête pleine de rêves.

« Si je devais définir mon style, je dirais que c’est la beauté, affirme Michel Ocelot. Qu’elle soit visuelle ou morale, elle m’est aussi indispensable que le chocolat. » Ses films sont comme des chocolats aux parfums infinis et dont la boîte ne se viderait jamais.

Jef, libraire à La Procure de Paris


Les traditionnelles ombres découpées cohabitent ici avec des enluminures d’une exquise beauté. Un enchantement. (L'Obs)

Drôle et profond, malicieux et somptueux.
Fidèle à son style raffiné, Michel Ocelot allie pertinence du message et beauté de l’ouvrage. (La Croix)

Il n’y a rien de petit dans le cinéma d’Ocelot, où même la plus modeste des histoires se charge de grands sentiments. (Libération)