Souvenirs et correspondance
Vassili Grossman
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme. » En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte Fiodor Guber et son frère, les enfants de sa seconde épouse, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives, dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Fiodor Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier. |
RésuméPubliés par son fils adoptif, des extraits de la correspondance et des carnets de guerre de l'écrivain éclairent son parcours : sa jeunesse en Ukraine, ses reportages, ses premières expériences dans les mines du Donbass, entre autres. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 février 2023
Collection(s)
Littérature
Rayon
Littérature russe et de l’Europe de l'Est
Contributeur(s) Fiodor Guber
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Luba Jurgenson
(Traducteur), Tzvetan Todorov
(Préfacier) EAN
9782702163719
Nombre de pages
378
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
3.2
cm
Poids
482
g
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À propos de l'auteurVassili Grossmann est un écrivain d'origine ukrainienne qui commence à écrire dans les années 30 et participe héroïquement à la bataille de Stalingrad, ce qui lui vaudra de devenir héros de l'Union Soviétique. Mais son ton de plus en plus critique vaudra à son oeuvre une mise à l'index par le KGB. |