La couleur des neuroleptiques : journal intime d’un sevrage

Ce que dit l'éditeur

Créée au rythme d'une page par jour pendant une année, cette bande dessinée retrace les chemins empruntés par l'autrice pour se libérer d'un traitement lourd. Elle transmet ce message d'espoir : nous possédons des ressources insoupçonnées qui nous permettent de nous libérer des blessures du passé. Dessiné dans l'humour et la sincérité, ce témoignage a permis à l'autrice de rapporter mais aussi de supporter les difficultés d'un sevrage médicamenteux suite à une décompensation psychotique - elle entendait des voix, toujours malveillantes, à l'origine de son traitement par neuroleptiques. Et on découvre, au fil des pages, que la force mentale qui lui a permis d'y parvenir a été développée dés l'enfance, au sein d'une famille maltraitante et malgré les abus sexuels d'un professeur.

L'autrice a mis en bulles sa vie quotidienne durant cet auto-sevrage très progressif des neuroleptiques avec le précieux soutien d'une psychomotricienne, d'une psychologue et d'une psychiatre. Elle explique les doses, ses astuces, mais aussi le fil de ses pensées et ses luttes avec les symptômes psychotiques : les réminiscences d'un passé douloureux, sa famille, les jours sans, ses sources d'inspiration, ses engagements et son travail.

Diminuer, voire arrêter un traitement neuroleptique va exactement dans le sens du concept de rétablissement où le patient est au coeur de sa prise en charge, de son traitement et, dans un sens plus large, est aux commandes de sa vie. (extrait de la preface)