L'oeuvre laissée seule
Cesare Viviani
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurA la mort de son ami, prêtre, le poète-narrateur élève, en huit chants, un tombeau qui ne perpétue pas la présence du défunt mais l'énigme de sa fuite : réminiscences qui fulgurent et se dérobent aussitôt, scènes surgies de la mémoire ou du délire à moins qu'elles ne soient de purs symboles, épisodes tragiques ou fantasques d'une amitié portée à l'exaltation. Par son silence, le silence du corps inanimé, la mort de ce prêtre - un être extravagant et profond - rejoint un monde devenu muet, désert, et le poème se détache de celui qui écrit, devenant à son tour élément d'un réel inaccessible qui semble nier toute part humaine. Quelle force naît pourtant, quel espoir paradoxal ? Dans la certitude de l'anéantissement, et plus encore du mystère inviolé, se devine une paix scandaleuse. On peut, comme dans les grands poèmes de Leopardi, lire avec une étrange ferveur les vers de l'absolu désastre : «Et la fin arrive/pour interdire la divinité : la fin implacable / anéantit, nulle valeur ne reste, il n'y a pas/d'âme.» |
RésuméUn livre de deuil mais aussi un grand poème narratif en huit chants. Une sorte d'hymne écrit après la mort d'un ami prêtre. La gravité dialogue avec une fantaisie lumineuse, car le prêtre disparu était aussi un homme libre amoureux des contradictions. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
10 janvier 2001
Collection(s)
Terra d'altri
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Bernard Simeone
(Traducteur) EAN
9782864323303
Nombre de pages
112
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.1
cm
Poids
165
g
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