Dans l'ivresse. Rue de l'Alboni. Jet de l'éponge

Ce que dit l'éditeur

Des atmosphères troublantes, sulfureuses et telluriques qu'on retrouve notamment dans la pièce Effraction (éd. L'Harmattan, coll. "Écritures", 2002). Trois pièces différentes, qui provoquent un rapt du lecteur-spectateur. Son inconscient est mis à l'épreuve. Ses horizons sont envahis par les rythmes du fantasme, les frissons de la volupté, les volutes d'une sensualité convulsive. Un échange nocturne subversif et envoûtant entre un homme et une femme, dans la pièce Dans l'ivresse. Quatre personnages situés dans deux salons distincts d'un appartement dans la pièce Rue de l'Alboni, oscillation entre les tentatives de rapprochement et les failles du secret d'un territoire à un autre, d'un personnage à un autre. Tentatives vouées aux impossibles proximités, à la transgression, à la solitude. Dans la pièce Jet de l'éponge, un lieu, sur une place, dans le sud de la France, point de jonction et de disjonction entre trois hommes. L'histoire d'un personnage surtout, d'un artiste, ancien boxeur. Ses exaltations, ses perditions, jusqu'à la fébrilité d'une rencontre imaginée. Les suspens de l'ultime point d'orgue nous invitent à fermer les yeux, à ne pas assembler encore les feuillets du livre, à ne pas quitter la scène, la salle.