Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau
Edmund Burke
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEst-ce beau, est-ce sublime ? Pareille question ne surgit qu'au milieu du XVIIIe siècle et avec Burke. Le sublime cesse alors d'être le simple superlatif du beau : il en diffère quant à ses effets, ses moyens et ses principes. D'un côté, un plaisir simple, gratuit et immérité ; de l'autre un plaisir négatif, toujours issu d'une épreuve. Là, des qualités qui suscitent immédiatement l'amour : le délicat, le lisse, le rond, le clair, le doux. Ici, au contraire, des véhicules, dont l'emploi reste contingent et engendre une privation : le grand, le rude, l'aigu, l'obscur, l'âpre. Sensible au beau, je me socialise ; vulnérable au sublime, je suis entamé à vif, prends conscience du terrible et appréhende de nouveaux enjeux. Alors que le beau semble subsister par lui-même, le sublime ne cesse de poser la question du destinataire, car sa vocation est de «nous enflammer d'un feu qui brûle déjà dans un autre» (Recherche, V, 7). |
RésuméUne oeuvre à assimiler à un premier texte d'esthétique à une époque où la discipline n'était pas encore constituée, et qui a marqué le XVIIIe siècle. Il s'agit du premier texte d'un tout jeune auteur de 19 ans. Les thèses sur l'art y croisent celles de notre rapport au monde et à autrui. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 mai 2009
Collection(s)
Bibliothèque des textes philosophiques
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Baldine Saint Girons
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782711621989
Nombre de pages
297
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
1.8
cm
Poids
285
g
|