À la fin du troisième tome de Bjorn aux enfers, le morphir et son équipe sont sortis victorieux de leur combat contre le prince Dar. Blessés, affaiblis par des mois de privations, ils savent que le plus dur reste à venir. Car il faut maintenant aller au bout de la mission, se rendre dans la grande ville des morts pour arracher le prince Sven à Mamafidjar.

Cela commence très mal. Capturés par les Yus, peuple de marins inféodés à la reine des enfers, jugés hâtivement, Bjorn et ses compagnons sont emprisonnés en des lieux séparés. Le morphir, brimé, battu, connaît les pires heures de sa jeune vie. L'elfe Féroé, gardien implacable, organise son assassinat. Bjorn trouve son salut dans une transe qui le transforme en un géant tueur, un monstre ! En lui se cachaient des ressources terrifiantes qui ne sont pas loin de lui répugner.

La chance tourne enfin. Libérés, admis dans l'entourage de Mamafidjar, qui s'est entichée d'eux, Bjorn et ses amis jouent la comédie du repentir et de l'amitié. Ils songent toujours à tromper la vigilance de la reine et à atteindre Sven dans sa tour-prison. Le prince est la personne la mieux gardée de l'univers, et il n'est pas homme à faciliter les choses...

Il me fut difficile, en regardant ces gens, de me faire à l'idée qu'ils étaient morts.

Thomas Lavachery