Nicolas Offenstadt

Nicolas Offenstadt, ancien pensionnaire de l'Institut Thiers, diplômé de Sciences-Po, agrégé et docteur en histoire, a d'abord travaillé sur la Grande Guerre et l'une de ses pages les plus sombres, les fusillés pour l'exemple de 1917. C'est le thème de son premier livre paru en 1999, peu après leur réhabilitation par Lionel Jospin en 1998, Les fusillés de la Grande Guerre et la mémoire collective. 1914-1999. Il a également publié des lettres de soldats, Si je reviens comme je l'espère. Lettres du front et de l'arrière. 1914-1918, Le chemin des Dames. De l'événement à la mémoire et La Grande guerre en 40 questions. Il s'est aussi insurgé contre la tentative de récupération politique du dernier poilu survivant, Le pays a un héros : le dernier poilu et La figure imposée du dernier poilu. Nicolas Offenstadt est en effet très attaché à l'indépendance de la discipline historique qui ne doit pas se laisser influencer par le pouvoir politique et l'explique en détail dans L'histoire bling bling avec en exergue ces mots de Lucien Febvre : "Une histoire qui sert est une histoire serve". Son autre domaine de recherche est le Moyen Age dont il enseigne l'histoire à l 'université Paris I et auquel il a consacré plusieurs ouvrages, Un Moyen Age pour aujourd'hui, Oyez ! Haro ! Noël ! Pratiques du cri au Moyen Age, En place publique. Jean de Gascogne crieur du XVè siècle ou Faire la paix au Moyen Age.