Nathalie Bauer

Nathalie Bauer avait entrepris des études d'histoire mais son amour de l'Italie a été le plus fort ; Elle a appris la langue en autodidacte à l'adolescence, a peu à peu découvert la littérature italienne, fait plusieurs séjours à l'Ecole française de Rome et préparé un doctorat, soutenu en 1992, sur les manuscrits italiens de la Renaissance. Elle a vite abandonné sa carrière universitaire pour un poste de lectrice d'italien d'Ivan Nabokov, le neveu de Vladimir Nabokov, chez Plon et une carrière de traductrice de littérature italienne : Giovanni Arpino, Mario Soldati, Michela Murgia, Elisabetta Rasy, Federico de Roberto, Antonio Pennacchi, Primo Levi, Carmine Abate, Marcello Fois, Natalia Ginzburg, ou Dario Fo, une centaine de livres. Elle aime ce qu'elle appelle "un travail de l'ombre, un travail d'artisanat, d'humilité, d'effacement". De là à passer à l'écriture proprement dite, il n'y avait qu'un pas. Zéna paraît en 1999 puis Le feu la vie. Des garçons d'avenir lui a été inspiré par les carnets tenus par son grand-père pendant la Grande Guerre. Il a obtenu le prix des écrivains croyants en 2012. Les indomptées, très remarqué deux ans plus tard, retrace la saga d'une famille aveyronnaise, avec de splendides figures féminines.