Ysabelle Lacamp, d'abord comédienne, est ensuite devenue romancière comme son père Max-Olivier Lacamp. Sa double culture, française et coréenne, l'a d'abord tournée vers des sujets dans lesquels l'Asie tient une grande place. Elle a abordé à l'intention du jeune public un sujet grave avec son dernier livre Marie Durand, non à l'intolérance.
Ysabelle Lacamp se réclame d'une double appartenance culturelle : née à Paris en 1954, elle est française par son père, l'écrivain Max-Olivier Lacamp, prix Renaudot 1969 pour Les feux de la colère, et coréenne par sa mère. Ceci explique qu'après le bac, elle ait entrepris des études de chinois et de coréen à l'Inalco, anciennement appelé Langues-O à Paris, et à la London School of Oriental and African Studies. Attirée par le théâtre et le cinéma, elle commence une carrière de comédienne et tourne avec de grands metteurs en scène. Mais bon sang ne saurait mentir, elle publie son premier roman en 1986. Le baiser du dragon est comme la plupart des romans suivants, publiés au rythme d'un tous les ans ou tous les deux ans, inspiré par ses origines et sa culture asiatiques. En 2012 elle aborde l'écriture en direction des jeunes avec un sujet austère : Marie Durand, non à l'intolérance religieuse raconte l'histoire d'une jeune femme enfermée 38 ans dans la tour de Constance à Aigues-Mortes pour avoir refusé d'abjurer le protestantisme.