Maurice Blondel

Maurice Blondel issu dune vieille famille bourguignonne, nait à Dijon en 1881 et grandit dans une foi profonde. A son entrée à l'Ecole normale supérieure en 1881, il se rend compte que la dimension chrétienne est non seulement absente de l'université mais qu'elle y rencontre l'hostilité. Il hésite un temps à entrer au séminaire mais y renonce finalement quand il rencontre sa future femme. Sa thèse soutenue en 1893, L'action, essai d'une critique de la vie et d'une science de la pratique, tentative de réintroduire dans la philosophie la légitimité d'une point de vue religieux, Oui ou non la vie humaine a-t-elle un sens et l'être humain une destinée ? est remarquée par son intelligence et sa culture. Blondel est titularisé professeur en 1897 et enseignera jusqu'en 1927, lorsque sa santé l'obligera à prendre sa retraite. De la Lettre sur l'apologétique à La philosophie et l'esprit chrétien, en passant par la refonte de sa thèse en 1936, l’œuvre de Blondel est linéaire et animée par une idée force : concilier la le raisonnement philosophique, source de liberté et de remise en cause intellectuelle, avec l'exigence d'une religion révélée.