La ligne d'ombre

Corps vivants

corps de poèmes et de peintures surfaces battues de vent giflées de couleurs profondes creusées de formes confuses - présences aimées

Marie Alloy s'est d'abord consacrée à la peinture avant de déployer ses moyens d'expression en gravure. Cette technique lui a ouvert des espaces de dialogue avec des poètes contemporains au coeur de livres d'artiste dans sa maison d'édition Le Silence qui roule. Ses nombreuses gravures répondent aux poèmes inédits de : Eugène Guillevic, Dominique Sampiero, Antoine Emaz, Pierre Dhainaut, Abdellatif Laâbi, et bien d'autres...

Elle publie en 2012 chez Invenit Un chemin d'enfance, essai autour d'un tableau de Corot, et chez L'Herbe qui tremble, en 2017, Cette lumière qui peint le monde. Elle écrit sur la peinture pour en approfondir la pensée sensible. On lira notamment d'elle, chez Al Manar, L'empreinte du visible, ensemble de notes d'atelier très illustré associant sa pratique poétique de la peinture à celle de la gravure, ainsi que L'Humus et la lumière.

Ici, elle a franchi le pas et publie ses propres poèmes. Elle est maintenant indissociablement poète et peintre, « poeintre ».