La Brigade du Rail

4. L'inconnue du Paris-Marseille

En cet été 1962, la chaleur est étouffante sur la France. La guerre d'Algérie vient à peine de s'achever et le vent de la haine souffle toujours sur les braises rougeoyantes des deux nations déchirées.

Le train express Paris-Marseille déraille sur le viaduc de Velars-sur-Ouche, le 23 juillet 1962. Les inspecteurs Granville et Pigagniole de la police du rail sont immédiatement envoyés en Bourgogne au nord de Dijon par leur supérieur Henri Charrier, pour aider les forces de gendarmerie, les pompiers ainsi que les experts de la SNCF, à découvrir les véritables raisons de ce déraillement. Mais, en plus de ce premier mystère, un second plus étrange encore va troubler l'enquête des deux agents de la SUGE : Parmi les 40 corps dénombrés, Granville découvre une victime de trop !

En effet, parmi les cadavres regroupés dans la morgue de l'hôpital militaire, notre héros trouve sur le corps démembré d'une femme des traces de perforation provoquées par un poinçon ? Qui est cette femme mystérieuse impossible à identifier dont l'autopsie va révéler des traces de viol ? Son corps a-t-il été mêlé aux autres victimes du déraillement après la chute du train ? L'accident en était-il réellement un ?

Granville et Pigagniole vont devoir trouver l'identité de cette inconnue du paris-Marseille et découvrir son ou ses assassins, le tout sur fond d'O.A.S mais aussi de franc-maçonnerie et de sociétés secrètes dans la bonne société dijonnaise. Pour une fois, Granville va être épaulé par un grand flic avec qui il va s'entendre, le Commissaire Venturi...

Bienvenue dans cette série noire, mais non dénuée d'humour, véritable immersion dans l'univers du polar des années 50 dans une ambiance digne des grands auteurs de cette époque : Simenon, Jeanson, Steeman, Simonin, Audiard...

Alors, calez-vous confortablement dans votre banquette de moleskine ou de tissu, à bord des trains mythiques de cette époque où les machines à vapeur cohabitaient avec les locomotives électriques, et laissez-vous emporter en Pacific 141, en 232 U et autres merveilles de technologie et d'esthétisme de cette époque...

Olivier Jolivet