Le Saint-André-des-Arts : désirs de cinéma depuis 1971

Ce que dit l'éditeur

Le 27 octobre 1971, en plein coeur du Quartier latin, un nouveau cinéma ouvre ses portes : le Saint-André-des-Arts. Le succès des deux salles est fulgurant : les spectateurs plébiscitent une programmation qui affiche de jeunes auteurs qui interrogent la société post-soixante-huitarde. Alain Tanner, Michel Soutter, Gilles Carle, Ken Loach, Barbet Schroeder, Barbara Loden ou encore Wim Wenders sont, parmi d'autres, révélés au public parisien grâce au Saint-André-des-Arts.

Derrière le succès du cinéma de la rue Saint-André-des-Arts officie un homme sensible et discret : Roger Diamantis. Ancien restaurateur d'origine grecque reconverti en directeur de cinéma, Roger Diamantis incarne bientôt la figure combative des exploitants indépendants du Quartier latin, malmenés par la puissance des grands circuits et du système de distribution des films.

Le Saint-André-des-Arts, désirs de cinéma depuis 1971 relate le parcours d'un autodidacte qui a oeuvré pour maintenir un lieu dédié à un cinéma exigeant et novateur.

Pour les 50 ans du Saint-André-des-Arts, les auteurs nous offrent le récit d'un homme singulier et attachant ainsi qu'un portfolio effectué au coeur d'une des institutions cinématographiques du Quartier latin.