La chanson des gueux : poèmes (choix) : édition suivie par les pièces condamnées par l'injustice
Jean Richepin
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa chanson des Gueux « De mes espoirs défunts je chaufferai mon cul. » En 1969, Georges Brassens a mis en musique, adapté, et interprété, le poème Oiseaux de passage, qui figure dans cette Chanson des Gueux. Seul Brassens, au XXe siècle, s'est souvenu du poète Jean Richepin (1849-1926, né en Algérie). A l'évidence, ce livre-monde du sous-peuple appelle la guitare et le chant. Si La Chanson des Gueux (1876) est un hymne à la vie, Richepin fut condamné en justice : un mois de prison, pour quelques poèmes d'une exemplaire crudité. Ample, buriné parfois à l'argot, ce recueil n'est pas du petit bâti. Truffé de mots qui doivent autant à Rabelais qu'à Villon, sans parler de cette gouaille, retrouvée, jubilatoire, et parisienne, que Richepin connaît par coeur à force de fréquenter ceux qui se peignent des doigts, et se mouchent de la manche, cette Chanson des Gueux vous prend aux tripes. Entre bises du gel, rires, sueurs, blues d'arsouille, ivresse, et papouilles de la déveine, le poète vocalise sur une Cour des miracles, comme jamais en littérature on en vit de pareille. Journal du voleur de Genet en est la suite la plus directe, sans oublier les enfançons rimés d'un Jean-Claude Pirotte. |
RésuméLe poète chante la joie de vivre, se révolte contre l'injustice et appelle à la compassion envers les pauvres. Cette édition comporte des poèmes licencieux initialement censurés. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 octobre 2016
Collection(s)
Vert-de-gris
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Gérald Duchemin
(Postfacier) EAN
9782916202280
Nombre de pages
278
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
13.0
cm x
2.2
cm
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