La violence politique et son deuil : l'après-68 en France et en Italie
Isabelle Sommier
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa violence politique et son deuil L'après 68 en France et en Italie En France comme en Italie, il y a seulement quarante ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N'est-elle pas « l'accoucheuse de toute vieille société », le prélude mais aussi l'instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d'extrême gauche de l'époque appelaient de leurs voeux ? C'est dans cette attente de l'épreuve décisive que se développent, au sortir de 68, agit-prop et « actions exemplaires ». Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution. Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ? Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968. |
RésuméCette étude analyse, en France et en Italie, le rejet progressif du recours à la violence par des groupes d'extrême gauche durant les années qui suivent 1968, caractérisées par une radicalisation des conflits sociaux et par une montée en puissance du mythe révolutionnaire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 avril 2008
Collection(s)
Essais
Rayon
Politique
EAN
9782753506091
Nombre de pages
253
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
1.6
cm
Poids
401
g
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