La protection du patrimoine culturel au Congo-Brazzaville
Ulrich-Kévin-Modeste Kianguebeni
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa protection du patrimoine culturel au Congo-Brazzaville La protection du patrimoine culturel au Congo s'est largement inspirée du système français en raison de l'application de la législation française avant l'indépendance. En 1960, avec l'indépendance, la nouvelle élite congolaise, issue des écoles françaises, a opté pour un mimétisme juridique et institutionnel. Les premiers textes à illustrer ce mimétisme ont été la loi 32/65 du 12 août 1965 donnant à l'État la possibilité de créer des organismes tendant au développement de la culture et des arts et le décret 68-45 du 19 février 1968 fixant les modalités d'application de la loi 32/65 du 12 août 1965. Ce mimétisme a révélé des lacunes en raison de la non-prise en compte des réalités socio-culturelles congolaises. Dès lors, on a assisté, à la fin des années 1970, à une tentative d'élargissement de la conception du patrimoine avec la prise en compte de la conception traditionnelle à travers notamment l'affirmation de l'identité culturelle congolaise. De nos jours, le Congo marque un grand intérêt pour la protection du patrimoine par les politiques de développement culturel et par l'adoption de deux textes majeurs : la loi n°8-2010 du 26 juillet 2010 portant protection du patrimoine national culturel et naturel et la loi n°9-2010 du 26 juillet 2010 portant orientation de la politique culturelle au Congo. |
RésuméLe point sur l'évolution historique du concept de protection du patrimoine au Congo. L'auteur propose également un état des lieux et un cadre juridique de protection, des perspectives pour une gestion et une protection efficace face aux insuffisances actuelles. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 octobre 2016
Collection(s)
Cultures africaines
Rayon
Droit
EAN
9782343101286
Nombre de pages
283
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.6
cm
Poids
450
g
|