Antiquités décentrées : Walcott, Quignard, Ransmayr

Franck Collin

Classiques Garnier | septembre 2021

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Ce que dit l'éditeur

Les trois auteurs contemporains réunis ici portent un regard décentré sur la culture européenne. Le grand poème Omeros (1990) de Walcott interroge le modèle homérique sur lequel l'Europe a construit son Histoire. Dans l'essai Les Paradisiaques (2005), Quignard prend pour guide le Virgile bucolique, et relègue le monde centripète de l'Énéide. L'introuvable Ovide du roman Le Dernier monde (1988) de Ransmayr, échappe à Tomes à la prégnance totalitaire de Rome et à la pétrification de son oeuvre. Reformuler de nouvelles mythopoétiques, refonder des Antiquités plurielles, c'est repenser les humanités dans un sens décolonial et postmoderne. C'est une invitation à participer à l'expérience de la totalité, une tentative de refaire monde.

Résumé

Une analyse du regard décentré porté sur la culture européenne dans trois oeuvres très différentes : Omeros (1990), de D. Walcott, Les paradisiaques (2005), de P. Quignard, et Le dernier des mondes (1988), de C. Ransmayr. A partir d'Homère, de Virgile et d'Ovide, leurs auteurs respectifs refondent des humanités plurielles. ©Electre 2024