L'homme qui a vendu son nom

Ce que dit l'éditeur

L'homme qui a vendu son nom

« Ah que ne suis-je né prince russe au lieu de dégringoler de banquiers anglo-saxons dont les descendants me renient, me veulent bien du mal, comme si je leur faisais du tort rien qu'en portant ce fameux nom dont tous n'ont pas hérité. Où va se nicher la jalousie des puissants ! »

Dans l'ambiance huppée d'une station suisse, un dandy vieillissant, malade, ruiné, règle ses comptes avec sa famille. Avec son monde. Avec lui-même. Il décrit l'aveuglement et l'égoïsme du milieu qui est le sien : la « Famille avec un grand F », cette dynastie financière dont le nom même est synonyme de richesse et de puissance. Un tableau cruel, désenchanté, où affleure cette haine de soi qui parfois gagne ceux à qui la vie a tout donné. Un roman vrai. Ou peut-être un récit, d'une troublante sincérité...

« Y'en a certainement que ça intéresserait de savoir SDF un membre de cette célèbre et richissime famille, ils pourraient en faire toute une histoire, dont on se délecterait dans les chaumières... »