Henri Yéru, le souffle du noir
Chantal Danjou
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurHenri Yéru - Le souffle du noir Tentative d'une « exploration d'un art par un autre », note Henri Yéru à propos de Je voudrais parler de la légèreté, recueil de poèmes dans lequel il intervient picturalement. La collaboration artistique entre le peintre et l'écrivain se retrouve aussi dans Journal de la main, oeuvre de prose, chacun explorant l'écriture « adverse ». Volonté récurrente de langages partagés, donc. Sans doute est-ce pour cette raison que ce livre adopte dans sa présentation une scansion poétique, chaque chapitre étant amené et nourri par une citation de poète. Certes, ce choix se justifie d'abord par l'amour qu'Henri Yéru porte à la poésie, ayant notamment créé une collection de « Mise en regard » avec différents poètes. Cependant, il s'agit aussi de souligner que le regard porté par Chantal Danjou sur les oeuvres est non pas celui d'un critique d'art mais d'un écrivain pour lequel, à l'instar de René Char, le peintre est un « allié substantiel ». Et Le souffle du noir, comment, traversant l'ouvrage, interprète-t-il le noir ? Il crée chez le peintre un champ de perceptions et d'analyses qui n'a finalement pas grand-chose de commun avec le monochrome, plus en mouvement, sa consistance étant plus volatile, capable d'agir en noir solitaire comme de porter quasi viscéralement la couleur. |
RésuméLa poétesse interroge le langage pictural de Henri Yéru et son rapport à la couleur noire, interprétée comme source de lumière et de vie. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
14 juin 2019
Collection(s)
Débats
Rayon
Peinture, gravure
EAN
9791030902013
Nombre de pages
133
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
0.8
cm
Poids
316
g
|