Derrida, Celan : juste le poème, peut-être
Ginette Michaud
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDerrida, Celan Juste le poème, peut-être La poétique de Celan a profondément incisé la réflexion de Derrida, lui devenant indispensable pour repenser les questions de la date, de la crypte et du secret. De Schibboleth à Béliers et à son dernier séminaire, Lu bête et le souverain, Derrida s'est aussi intéressé au poème celanien comme lieu d'une souveraine solitude, d'une souveraineté autre, peut-être, quand il parle de lui-même. Cet essai tente d'analyser la portée du deuil et de la dette contractée par le philosophe à l'endroit du poète. De la rencontre entre Celan et Derrida, nulle archive ne saura témoigner. Le verbe « témoigner » évoque une sorte de mot de passe secret entre eux : « Niemand/zeugt für den/Zeugen » et « Die Welt ist fort, ich muss dich tragen ». Ces deux vers, Jacques Derrida incitait ses lecteurs à les apprendre par coeur pour deux raisons : d'abord, pour méditer sans fin le rapport à la langue, à l'idiome plutôt, de Celan, creusant, enfouissant, retournant sa langue dans la langue allemande ; ensuite, pour mesurer - relever, dit Derrida - la nécessaire et impossible épreuve de la traduction, cette question qui est non seulement l'un des enjeux les plus importants de la « déconstruction » mais aussi le foyer d'une éthique de la lecture. |
RésuméEssai sur la trace de la pensée et de la poésie de Paul Celan dans l'enseignement de Jacques Derrida et sa réflexion sur le secret, la solitude, la langue, etc. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 septembre 2017
Collection(s)
Le Bel aujourd'hui
Rayon
nv philosophie
EAN
9782705694548
Nombre de pages
163
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
225
g
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