Ruines à rebours
Emmanuel Hocquard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Tanger retrouve son statut international, perdu sous l'occupation par l'Espagne franquiste, et connaît, dans la décennie qui suit, une prospérité et un art de vivre sans précédent. Durant cette courte période, son cosmopolitisme très particulier - un des charmes de la cité - atteint son apogée. Après son rattachement au Maroc, en 1956, la ville se recroqueville lentement sur elle-même jusqu'à la première guerre du Golfe. Les capitaux en fuite se remettent alors à affluer et, grâce aux spéculateurs et aux promoteurs, la ville et ses alentours commencent à se hérisser de constructions démesurées, vides et clinquantes, qui ruinent peu à peu ce site exceptionnel. Chaque jour qui passe, les traces du Tanger international s'effacent irrémédiablement, et « cette ville qui était entourée de cimetières depuis toujours, dit Juanita, est devenue elle-même un cimetière. » (Angel Vazquez) |
RésuméCet essai aborde la notion de ruine au présent. Le concept est appréhendé en relation avec celui de mouvement et illustré d'exemples empruntés à Tanger, en se référant à la période où fut rétabli le statut international, de 1945 à 1956, avant son rattachement politique au Maroc. Ce sont les traces de cette époque, apogée du cosmopolitisme, que l'auteur évoque à partir de souvenirs personnels. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 mai 2010
Rayon
Essais, correspondance
EAN
9782914688963
Nombre de pages
56
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
14.0
cm x
0.5
cm
Poids
100
g
|