Journal, 1918-1933 : Rio de Janeiro, Téhéran, Santiago du Chili, Rio de Janeiro, Berlin, Beyrouth-Damas, Berne - Hélène Hoppenot

Journal, 1918-1933 : Rio de Janeiro, Téhéran, Santiago du Chili, Rio de Janeiro, Berlin, Beyrouth-Damas, Berne

Hélène Hoppenot

C. Paulhan | mars 2012
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Ce que dit l'éditeur

« J'ai le plus grand désir d'aller au bout du monde - mais non de m'arrêter en chemin. »

Hélène Hoppenot a 23 ans quand elle débarque, en février 1918, à Rio de Janeiro où son mari est nommé auprès de l'ambassadeur Paul Claudel, dont l'épouse est restée en France. Fine et intelligente, tenue à une certaine réserve, elle va rapidement s'orienter dans les arcanes de la diplomatie et en intégrer tous les codes, avant même qu'on ne confie à Henri Hoppenot une ambassade. Dans le Journal qu'elle commence à tenir alors, elle raconte avec sagacité et humour la vie au Brésil, les excentricités du « Cacique » (surnom de Claudel), la gentillesse de son secrétaire, Darius Milhaud, qui restera toute sa vie un ami fidèle, ainsi que les différends entre le jeune Henri Hoppenot et sa hiérarchie. Hélène Hoppenot est assurément aux premières loges pour décrire les aléas et les dessous de la vie diplomatique et politique dans cette période troublée de l'entre-deux-guerres.

Mais la vie de diplomate est aussi une vie de nomade, orchestrée par leurs influents amis du Quai d'Orsay - Philippe Berthelot ou Alexis Léger (le poète Saint-John Perse). Attristée par le départ de Claudel et Milhaud à fin de l'année 1918, Hélène Hoppenot aura, pour la première fois, « l'impression de commencer à vivre une vie qui sera pleine de séparations, de mélancolies de ce genre... »

Après ces débuts pittoresques au Brésil, les Hoppenot séjournent en Perse, pays agité par des tensions géopolitiques considérables, puis au Chili, de nouveau au Brésil, puis dans le Berlin décadent d'après la Grande Guerre, au Liban et en Syrie, et enfin en Suisse. Et entre deux destinations lointaines, les brefs passages à Paris sont consacrés aux amis - peintres, musiciens, écrivains et poètes - habitués des librairies d'Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, rue de l'Odéon : Erik Satie, Darius et Madeleine Milhaud, Paul et Reine Claudel, Alexis Léger, Henri Seyrig, Roger Desormière, Francis Poulenc, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Valery Larbaud, Léon-Paul Fargue et tant d'autres...

Le Journal d'Hélène Hoppenot s'interrompt provisoirement à son départ pour la Chine en 1933. Elle s'y livrera à une autre de ses passions : la photographie.

Outre cet étonnant Journal, qui sera publié jusqu'aux années de la Seconde Guerre mondiale en plusieurs tomes, Hélène Hoppenot (1894-1990) a laissé une importante correspondance et six livres de photographies : Chine, Extrême-Orient, Rome, Tunisie, Mexique, Guatemala.

Résumé

C'est en parcourant le monde au gré des postes diplomatiques de son mari qu'Hélène Hoppenot va remplir, à partir de 1918, les plus de huit mille pages de son journal. Elle meurt en 1990. Vingt ans plus tard, paraît ce journal déposé en 1973 à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet. A ce dépôt s'ajoutent les correspondances de Darius Milhaud, Blaise Cendrars... ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
19 mars 2012
Collection(s)
Pour mémoire
Rayon
Littérature française
Contributeur(s)
Marie France Mousli (Editeur scientifique (ou intellectuel))
EAN
9782912222381
Nombre de pages
639 pages
Reliure
Broché sous jaquette
Dimensions
22.0 cm x 13.0 cm x 4.0 cm
Poids
836 g