Marchais : château des ducs de Guise, des princes de Condé et des princes de Monaco

Ce que dit l'éditeur

Ce livre est né d'une histoire d'amour entre un prince (Charles III de Monaco) et une région prenante (celle de Marchais), avec ses <>, relayée par la belle fidélité à ce site, de Louis II, l'un de ses successeurs, qui demanda à Léon Labande, conservateur des archives de Monaco, d'immortaliser l'histoire de la seigneurie, dans une oeuvre qui devait faire date. Ce fut chose faite, en 1927, quand Labande publia ce travail considérable, surprenant document de référence sur le sujet et récit passionnant de bout en bout.

Difficile de ne pas être sensible à une telle qualité de regard, de labeur et d'écriture, qui permet à l'auteur de nous fournir toutes les informations utiles sur le château de Marchais, au présent (proche) et au passé et tous les détails liés à sa destinée singulière et mouvementée qui font de cette somme historique une éblouissante chronique. Guerrière à toute époque, comme beaucoup d'autres secteurs du Nord de la France, la seigneurie de Marchais voit aussi passer dans son enceinte les personnages les plus célèbres et les plus puissants du pays, de Catherine de Médicis au prince Albert I^er, en passant par Louis XIV, la future marquise de Pompadour, la duchesse de Berry...

Mais ce château est aussi un domaine d'activité constante, qui nous est décrit par Léon Labande avec une précision foisonnante ; certes son étendue et les prérogatives seigneuriales ont évolué avec le temps, mais en 1927 Marchais comptait plus de 1 700 hectares de terres, plus quelques centaines d'hectares loués pour la culture et pour la chasse et aujourd'hui encore le domaine fait l'admiration de tous par ses dimensions, le travail important qu'il exige et sa magnificence architecturale. En nous décrivant par le menu tous les événements qui ont permis d'aboutir à ce résultat et en nous montrant, textes et illustrations à l'appui, ce que fut et ce qu'est actuellement le château de Marchais, Léon Labande nous octroie un privilège essentiel : celui de rêver en toute liberté.