Lord Jim
Joseph Conrad
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPlus qu'un roman d'aventures, Lord Jim est un récit initiatique et une sombre parabole sur le destin de l'empire britannique. Jim, l'idéaliste romantique, est dépossédé de son acte au moment même où il le commet et reste hanté par les rêves de l'illusion romanesque. Courage et lâcheté, solidarité et trahison s'enchevêtrent au point que tout jugement moral se brouille dans une irréalité où seules subsistent la solitude et la mort. Vacillant entre pulsion de mort et accomplissement sacrificiel, Jim est à la fois juge et accusé, coupable et victime, bouc émissaire et figure tragique. Dans un Patusan où le primitivisme de Conrad se colore de pessimisme post-darwinien, la jungle archaïque apparaît assez menacée par l'entropie et la barbarie. Par son tournoiement de témoignages et ses dislocations chronologiques, la narration devient un kaléidoscope où toute vérité absolue se dissout, annonçant les expérimentations modernistes et le montage cinématographique. La voix du narrateur Marlow ne peut alors que tâtonner dans une obscurité grandissante, laissant finalement le lecteur au «centre d'une formidable énigme». |
RésuméJim est un jeune officier de marine marchande britannique. Epris de rêves héroïques, il se montre tout à fait poltron et indigne dans l'adversité. Ainsi, en mer Rouge, il abandonne son navire, le Patna, sur le point de sombrer. A Patusan, en Asie du Sud-Est, il tente de restaurer sa dignité ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 novembre 1996
Collection(s)
GF
Rayon
Poche
Contributeur(s) Philippe Neel
(Traducteur), André Topia
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782080708892
Nombre de pages
512
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.5
cm
Poids
352
g
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À propos de l'auteurJoseph Conrad, écrivain d'origine polonaise naturalisé anglais, a mené une carrière de marin avant de devenir un des plus grands écrivains de langue anglaise de la première moitié du XXème siècle. C'est André Gide qui le fit connaître au public français, après avoir traduit lui-même Typhon. |