Don et retrait dans la pensée de Kierkegaard : melancholia
Alain Bellaiche-Zacharie
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa question «est-il possible pour l'homme d'espérer un salut éternel ?» détermine le cadre de la pensée kierkegaardienne. Cette question constitue à la fois un objet de recherche - le devenir chrétien - et une stratégie tant à l'égard de lui-même, qui, demeuré aux confins du religieux, n'a pas encore fait le saut décisif, qu'envers la chrétienté. Réduire la distance que l'individu en raison du péché entretient avec lui-même et avec Dieu, est la préoccupation première du penseur chrétien, qui pour y parvenir doit se donner une méthode : la dialectique qualitative. Pour l'individu ainsi marqué par la non-vérité, cette tension vers la vérité qu'organise la dialectique qualitative est la vérité elle-même : la distance est le criterium de la vérité. La vérité ne se laisse définir que dans le devenir subjectif, à la fois dans le recueil de l'individu sur lui-même et le rapport à une transcendance, c'est-à-dire comme le don et comme retrait. La mélancolie est le moteur et l'issue de cette quête inlassable. |
RésuméAnalyse le rôle central de la dialectique qualitative, qui règne dans l'existence, dans l'oeuvre du philosophe danois. Il s'agit pour l'homme de réduire par cette méthode la distance entretenue avec lui-même et avec Dieu à cause du péché. La mélancolie en est le moteur et l'issue. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 février 2002
Collection(s)
Ouverture philosophique
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782747520980
Nombre de pages
384
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.1
cm
Poids
494
g
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