Karl Popper ou L'éthique de la science

Ce que dit l'éditeur

Fondements de la Philosophie Contemporaine des Sciences

Karl Popper ou l'Ethique de la Science

Karl Popper (1902-1994) est de la lignée de ces philosophes dont la pensée marque l'histoire de son empreinte. Par son originalité, la richesse de son oeuvre et, dans une certaine mesure, la virulence de son propos, c'est en penseur dont l'intérêt, considérable, marquera encore pour longtemps, et c'est peu dire, la postérité. L'oeuvre, encyclopédique, intègre les deux domaines historiques de la philosophie, théorie et pratique, dévoilant alors sa transversalité. De l'épistémologie à la politique, le rationalisme critique de Karl Popper se présente comme une solution théorique à la difficulté, que rencontra Kant, du lien entre philosophie théorique et philosophie pratique. C'est précisément cette unité interne, cette cohérence logique et méthodologique souvent méconnue de l'oeuvre du philosophe viennois que ce livre tente de préciser, réinterprétant alors le rationalisme critique comme une éthique de la science. Ce qui est en jeu ici, c'est la façon particulière que l'oeuvre de Popper a de nous montrer qu'une théorie de la connaissance peut servir de fondement théorique à une théorie politique et à une théorie de la société sans, pour autant, tomber dans le positivisme ou le scientisme. Il s'agit de proposer une autre lecture de la pensée de Popper, de jeter un éclairage nouveau sur cette épistémologie en montrant ses implications éthiques et politiques avec comme point nodal la notion d'éthique de la science.