Entretien avec Geneviève Dormann, la petite soeur des hussards
Geneviève Dormann (Personne interviewée), Francis Bergeron (Interviewer)
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAuteur de nombreux romans à grand succès comme La Fanfaronne (1959), Le Chemin des dames (1964), La Passion selon Saint Jules (1967), Je t'apporterai des orages ( 1971), Le Bateau du courrier (1974), Mickey l'ange (1980), Le Bal du dodo (1989), La Petite Main (1995), d'ouvrages sur Apollinaire, Colette ou... le point de croix, engagée (à droite), proclamant haut et fort ses opinions royalistes, Geneviève Dormann (1933- 2015) fut l'une des « grandes gueules » du monde littéraire de la seconde moitié du XXe siècle. À la fin des années cinquante, Geneviève Dormann est une jeune femme très jolie, très piquante. Les photos de l'époque nous montrent une blonde aux cheveux taillés court, fine, de taille moyenne. Son charme est très particulier et repose sans doute d'abord sur ses grands yeux et son large sourire qui révèle une rangée de dents bien plantées. Geneviève rêvait de devenir écrivain. Sa route va croiser très vite celle des fameux « hussards » : Roger Nimier, Jaques Laurent, Michel Déon, Antoine Blondin. Elle en est en quelque sorte la « petite soeur ». Ce combat des hussards, fait d'impertinence, d'insouciance et de panache, lui va comme un gant. Mais chez Geneviève Dormann, il y a quelque chose de plus : une incroyable capacité de refus. Refus du conformisme, refus de la banalité, refus de la répétition des jours qui se ressemblent. Toute son oeuvre littéraire repose sur des bases autobiographiques. Et toute son oeuvre est donc celle d'une révoltée, d'une passionnée, d'un corsaire des lettres, en quelque sorte. Son franc-parler, ses idées politiques exprimées sans circonlocutions (elle s'était fait tatouer une fleur de lys sur le poignet), ses sautes d'humeur, pouvaient lui valoir quelques inimitiés. Mais son talent, sa générosité, son caractère passionné étaient aussi au rendez-vous. Elle crevait l'écran, à la télévision, et avait toute sa place aux « grosses têtes » de Philippe Bouvard. Tout cela restera. Et plusieurs livres de ce hussard en jupons : Le Roman de Sophie Trébuchet (1983), Amoureuse Colette(1984) peuvent être considérés comme de vrais classiques. Elle laisse une oeuvre, mais aussi le souvenir d'une très forte personnalité, ce qui a marqué à jamais tous ceux qui ont croisé sa route. |
RésuméEntretien avec l'auteure de la seconde moitié du XXe siècle, femme de caractère engagée politiquement à droite, royaliste, passionnée et contradictoire. Son témoignage fait revivre le milieu des gens de lettres à travers son évocation de grandes figures comme A. Gide, P. Morand, F. Mauriac ou R. Nimier. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Geneviève Dormann
(Personne interviewée), Francis Bergeron
(Interviewer) Éditeur(s) Date de parution
20 mai 2015
Collection(s)
Patrimoine des lettres
Rayon
Littérature généralités
Contributeur(s) Marc Vidal
(Préfacier), Isabelle Parmentier
(Postfacier) EAN
9782353742936
Nombre de pages
186
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
1.0
cm
Poids
500
g
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