Romans
Italo Svevo
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Tu dois te représenter quelle violence je me suis fait pour sauter à pieds joints dans mes nouvelles occupations. Je dois en être intimement secoué et, lorsque, sans me le demander, mon roman se présente à moi, moi qui ai toujours aimé tout ce que j'ai fait, je reste stupéfait devant l'évidence de mes images, et j'oublie le monde entier. Ce n'est pas l'activité qui me rend si vivant, c'est le rêve... » « Vers la fin de l'après-midi, ne sachant à quoi m'occuper, je pris un bain. Je sentais sur mon corps une souillure et j'éprouvais le besoin de me laver. Mais une fois dans ma baignoire, je pensai : " Pour me nettoyer, être vraiment net, il faudrait que je sois capable de me dissoudre tout entier dans cette eau. " En moi toute volonté était si bien abolie que je ne pris même pas le soin de m'essuyer avant de remettre mes vêtements. Le jour tomba. Je restai longtemps à ma fenêtre à regarder, dans le jardin, les feuilles nouvelles des arbres ; et, là, je fus pris de frissons. Avec une certaine satisfaction, je pensai que c'était un accès de fièvre. Je ne souhaitais pas la mort, mais la maladie ; une maladie capable de me servir de prétexte pour faire ce que je voulais, ou de m'en empêcher. » |
RésuméCe corpus réunit l'oeuvre romanesque de l'écrivain complétée par un large choix d'écrits personnels, de lettres et de journaux intimes. Inspirés de ses propres expériences, les romans témoignent de ses angoisses et névroses. La conscience de Zeno repose notamment sur une exploitation de la psychanalyse dans la conception d'un récit romanesque. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 octobre 2010
Collection(s)
Quarto
Rayon
Littérature italienne
Contributeur(s) Mario Fusco
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Mario Fusco
(Préfacier) EAN
9782070128778
Nombre de pages
913
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.7
cm
Poids
684
g
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À propos de l'auteurItalo Svevo est un produit des déchirements de l'Europe centrale au tournant du XXè siècle. Né dans la ville que Claudio Magris, lui aussi triestin, appelle ville des frontières, il a été découvert et encouragé par James Joyce qui s'y était réfugié. Il est considéré comme l'un des plus grands romanciers italiens. |