Critique, n° 668. Louis-René Des Forêts

Louis-René Des Forêts

Minuit | février 2003

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Ce que dit l'éditeur

La mort d'un écrivain ne clôt pas son œuvre; elle en suspend le mouvement pour le confier à ceux qui la lisent, qui s'en inspirent. Louis-René des Forêts est mort en décembre 2000. Ce numéro spécial est un hommage rendu à celui que Blanchot, Leiris et Bonnefoy ont salué comme un des auteurs capitaux de notre temps.

Réunissant écrivains et critiques, cet ensemble d'études tente de mesurer, à plusieurs voix, ce qui fait la tonalité propre d'une écriture, dans le trajet qu'elle dessine des Mendiants à Ostinato et à Pas à pas jusqu'au dernier.

Deux inédits enrichissent notre connaissance de l'auteur: une lettre sur Les Mendiants, écrite en novembre 1943, par laquelle Louis-René des Forêts répond au compte rendu critique de René Vincent, paru dans l'hebdomadaire lyonnais Demain; un poème retrouvé, sans doute écrit vers 1978, intitulé "Une ombre", qui préfigure à bien des égards Poèmes de Samuel Wood.

Résumé

Les études d'écrivains et de critiques réunies dans ce numéro rendent hommage à l'écrivain décédé en décembre 2000 et tentent de mesurer ce qui fait la tonalité propre de son écriture. Deux inédits permettent de mieux connaître L.-R. Des Forêts : une lettre de 1943 sur Les mendiants et un poème de la fin des années 70, intitulé Une ombre, qui préfigure les Poèmes de Samuel Wood. ©Electre 2024