Le coeur de la voie : voir le maître comme un Bouddha

Ce que dit l'éditeur

« Le yoga du maître est la clef de tous les bonheurs. »

« Sans dévotion au maître, rien n'est possible, ni réalisations, ni libération, ni éveil, exactement comme un arbre sans racines ne peut avoir ni tronc, ni branches, ni feuilles, ni fruits. Tout, jusqu'à l'éveil, dépend de la dévotion au maître. »

« Avant tout, nous devons nous rappeler le sens ultime du maître : il est le maître absolu. Nous devons réaliser que le maître que nous voyons et que nous entendons est le maître absolu, le dharmakaya, la sagesse transcendante de la félicité et de la vacuité non-duelles, l'esprit primordial éternel qui n'a ni commencement ni fin. Puisque ce maître absolu est l'esprit saint de tous les bouddhas, tous les bouddhas sont le maître. Nous pouvons en déduire que le maître est tous les bouddhas et que tous les bouddhas sont le maître. »

« À propos de vos propres maîtres, vous devez penser : "Mes maîtres sont des bouddhas." Sur ce point, il n'y a pas à discuter ; pour vous, c'est en cela que consiste la pratique. Et il ne s'agit pas juste d'une pratique quelconque, mais de la pratique fondamentale. C'est le fondement de toutes les autres pratiques du lamrim. En ce qui concerne mes relations avec mes maîtres, Il en va ainsi. Si d'autres souhaitent débattre et dire que mes maîtres ne sont pas des bouddhas, peu Importe. En ce qui me concerne, Il n'y a pas à discuter sur ce point. »

« Ce qu'il faut bien voir, c'est que, pour réussir à libérer les Innombrables êtres de l'océan des souffrances samsariques et les amener à l'éveil, Il est nécessaire de pratiquer la dévotion au maître. Il faut comprendre ce point. »

« L'enseignement de la dévotion au maître est la responsabilité de l'enseignant et la pratique de la dévotion au maître est celle du disciple. Si la dévotion au maître n'est pas expliquée, c'est la faute de l'enseignant ; si elle n'est pas pratiquée après avoir été enseignée, c'est la faute du disciple. »
- Lama Zopa Rinpoché