Je n'ai qu'une langue, ce n'est pas la mienne : des écrivains à l'épreuve
Kaoutar Harchi
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSuffit-il d'écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un « écrivain français » ? Ou la littérature entretient-elle, en France, un rapport trop étroit avec la nation pour que ce soit si simple ? Amoureuse de sa langue, la France en est aussi jalouse. Pour tous ceux qui l'ont en partage ailleurs dans le monde, elle devient alors un objet de lutte, de quête et de conquête. Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal), Kaoutar Harchi révèle qu'en plus de ne s'obtenir qu'au prix d'authentiques épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n'est que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d'autres critères, d'ordre extralittéraire, jouent un rôle important. Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n'est-elle pas, aussi, une question politique ? |
RésuméSuffit-il d'écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un "écrivain français" ? Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française, l'auteure révèle qu'en plus de devoir affronter de multiples épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers est rarement pleine et entière. Des critères extra-littéraires entrent largement en compte. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 septembre 2016
Rayon
Critique littéraire
Contributeur(s) Jean-Louis Fabiani
(Préfacier) EAN
9782720215490
Nombre de pages
294
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.0
cm
Poids
403
g
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