Dix-neuvièmes assises de la traduction littéraire : Arles, 2002 : soigner, écrire, traduire - Martin Winckler

Dix-neuvièmes assises de la traduction littéraire : Arles, 2002 : soigner, écrire, traduire

Martin Winckler

Actes Sud, ATLAS | novembre 2003
22.23 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
23.40 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

La tonalité majeure des Assises est donnée par deux tables rondes en miroir qui mettent à l'honneur la littérature des Caraïbes, cet archipel d'Amérique au langage qui "court à travers les langues anglaise, créole, espagnole ou française, en un point focal, un lieu de mystère ou de magie où, se rencontrant, elles se comprennent enfin" (Edouard Glissant). La première table ronde, animée par Jean-Claude Lebrun, est consacrée à "Traduire la littérature créole francophone" : en particulier Maryse Condé, Raphaël Confiant, et Patrick Chamoiseau qui "colonise la langue du colonisateur", se la réapproprie par l'usage qu'il fait du créole, lui qui dit aussi : "Lorsque l'ennemi est une nébuleuse, il ne faut pas seulement résister mais refonder." La deuxième, animée par Christine Raguet, est consacrée à "La traduction des écrivains de la Caraïbe anglophone" : V. S. Naipaul, Derek Walcott, Jamaica Kincaid.

En ouverture, une conférence-causerie de Martin Winckler qui parle avec chaleur et conviction des trois activités qu'il mène de front et entre lesquelles les liens sont consubstantiels : "Soigner, écrire, traduire". Etre à l'écoute d'un patient pour le guérir, d'un texte pour le traduire, c'est également entrer dans l'univers de l'autre avec la volonté d'ouvrir grand la fenêtre sur un horizon commun.

La profession de traducteur littéraire qui réunit l'ensemble des participants à ces Dix-Neuvièmes Assises d'Arles est abordée sous plusieurs angles : les aides à la traduction, avec des représentants du CNL et du réseau RECIT, sous la responsabilité de Geneviève Charpentier, spécialiste de la question. Et, pour la table ronde de l'ATLF, bilan des progrès accomplis depuis dix ans dans le domaine du théâtre avec la "Carte blanche à la Maison Antoine-Vitez", séance plénière animée par Jean-Michel Déprats. Les principales questions portent sur la collaboration entre le traducteur d'une oeuvre dramatique et les praticiens de théâtre qui la portent à la scène.

Bel hommage de Françoise Cartano à Claire Cayron, membre fondateur d'ATLAS, suivi de la projection du film qu'Henry Colomer lui avait consacré en 1994 : Claire Cayron traduit Miguel Torga. Reprenons la citation de Claire Cayron parue en exergue de TransLittérature : "Le métier de traducteur est dans l'oscillation consciente et contrôlée entre prudence et audace : il faut avoir peur de traduire et cependant traduire. C'est dans cette oscillation que la traduction est un art, échappant à tout esprit de système."

Résumé

Ces assises se sont ouvertes par une réflexion menée par M. Winckler dans une conférence inaugurale intitulée : Soigner, écrire, traduire. Ces rencontres ont traité de la traduction de la littérature créole francophone et des écrivains de la Caraïbe anglophone. Aborde également le thème des aides à la traduction. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
2 novembre 2003
Rayon
Linguistique française et étrangère
Contributeur(s)
Michel Bataillon (Collaborateur), Jean-Louis Besson (Collaborateur), Claude Bleton et. al. (Collaborateur)
EAN
9782742745883
Nombre de pages
200 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 13.0 cm x 1.5 cm
Poids
238 g