Jung-Platon : quand le psychologue sort de la caverne
Chrystel Delaigue
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAlors que Platon érige le monde des Idées, sphère d'absolus intelligibles qu'il distingue de celle du monde sensible, Jung rappelle qu'il ne fait pas de métaphysique parce que doivent être premiers l'expérience, le terrain, le patient. Par la spécialisation des savoirs qui s'installera peu à peu avec la Renaissance, on n'aura de cesse de vouloir distinguer nettement philosophie et psychologie. Aussi peut-il sembler curieux, voire impertinent d'inviter le lecteur à franchir le pas de ce dialogue entre les deux auteurs. Pourtant, n'est-ce pas ce même Platon qui conduit le prisonnier de la caverne à en sortir puis à y redescendre, retrouvant ainsi le corps, la matière et l'ombre de ce heu souterrain ? De la même façon, n'est-ce pas Jung qui retrouve avec érudition et ferveur les références platoniciennes et nous amène, cette fois, à nous extraire de cette antre primordiale ? Plus largement, il peut sembler opportun, déterminant même de retrouver ce qui, dans le corpus jungien, s'inscrit dans le sillon de la pensée platonicienne, autant pour la poursuivre que pour s'en démarquer. |
RésuméAnalyse des similitudes entre la pensée de Platon, philosophe de la Grèce antique et celle de Carl Gustav Jung, psychiatre suisse du XXe siècle. L'auteure démontre que ce dernier s'inscrit dans le sillon de la pensée platonicienne pour la poursuivre mais également pour s'en démarquer. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mars 2016
Rayon
Nouveautés Psy
EAN
9782954509686
Nombre de pages
213
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.7
cm
Poids
280
g
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