
Des arbres à abattre : une irritation
Thomas Bernhard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurForêt, forêt de haute futaie, des arbres à abattre : tel est le cri du cœur (et le cri de guerre) que ne peut s'empêcher de pousser le comédien du Burgtheater au cours du dîner artistique donné en son honneur, à l'issue de la première du Canard sauvage, par les époux Auersberger, représentants on ne peut plus typiques de cette société artistique viennoise que l'auteur-narrateur abhorre et avec laquelle il se flatte d'avoir rompu une bonne fois pour toutes quelque trente ans auparavant. Forêt, forêt de haute futaie, des arbres à abattre : parole emblématique opposant à une réalité monstrueusement tangible de l'artifice social le rêve d'un état naturel révolu (et peut-être à réinventer), mais aussi formule magique susceptible de calmer la formidable irritation qui gagne le narrateur au contact renouvelé de cette épouvantable société artistique viennoise qu'il s'était juré de fuir à jamais et à laquelle il est bien forcé de constater qu'il n'a pas cessé d'appartenir. |
RésuméMêlant, comme à l'accoutumée, éléments fictifs et autobiographiques, l'auteur dissèque plus scrupuleusement que jamais son petit monde généralement dérisoire. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 janvier 1998
Collection(s)
Folio
Rayon
Folio
Contributeur(s) Bernard Kreiss
(Traducteur) EAN
9782070403950
Nombre de pages
232
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.6
cm
Poids
148
g
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