Du progrès et de la promotion des savoirs : 1605
Francis Bacon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Le savoir dérivé d'Aristote, s'il est soustrait au libre examen, ne montera pas plus haut que le savoir qu'Aristote avait.» Dans les arts mécaniques, le début est grossier puis l'on développe et perfectionne - ce que Bacon baptise ici «progrès». S'il n'en va pas de même pour les savoirs, c'est que, dans la société, la science est une grande incomprise. Que faire pour y remédier ? Bien des choses, et d'abord convaincre l'Etat de s'en mêler. Publié en anglais en 1605, Du progrès n'a connu jusqu'ici qu'une traduction française, en 1624. La phrase qui recommande le libre examen d'Aristote y a été censurée, comme tout ce qui touche à la scolastique. Bacon lui-même, en se faisant traduire en latin pour le Continent, expurge son livre. L'audace intellectuelle de l'original n'avait donc pas encore vraiment franchi la Manche. L'essentiel fut cependant entendu de tous au XVIIe siècle : les sciences, produites par l'effort humain, doivent être distinguées de la religion. |
RésuméDans la société, selon l'auteur, la science est une grande incomprise. Que faire pour y remédier? Bien des choses, et d'abord convaincre l'Etat (le roi) de s'en mêler. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 mars 1991
Collection(s)
Tel
Rayon
Philosophie moderne : auteurs
Contributeur(s) Michèle Le Doeuff
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782070721412
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
2.3
cm
Poids
429
g
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