La trahison de l'avant-garde : l'art moderne contre la modernité
Juan José Sebreli
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe désenchantement du monde provoqué par l'explication rationnelle de l'univers apporta comme conséquence la réaction de ceux qui, éprouvant de la nostalgie pour un imaginaire paradis perdu, s'arrogèrent la mission d'un nouvel enchantement. Face au grandiose projet des Lumières de remplacer la religion par la philosophie et par la science, les romantiques, puis leurs épigones, se proposèrent un idéal non moins transcendant : remplacer la philosophie et la science non par la religion stricto sensu, mais par la religion de l'art ou la poésie. Ces mouvements irrationalistes, aussi hétérogènes et confus qu'ils soient, avaient pourtant un trait essentiel en commun : leur hostilité à la société industrielle et la nostalgie d'un imaginaire paradis perdu du monde prémoderne. Ils ont constitué une tradition dont allait se nourrir le prétendu art «moderne», lequel, d'une façon contradictoire et paradoxale, constitue une attaque en règle contre la modernité. |
RésuméUne présentation historique de l'émergence du mouvement irrationaliste né durant la période romantique, suivie d'une analyse critique. Le philosophe démontre comment ce mouvement rejette la modernité et la société industrielle en prônant une religion de l'art ou de la poésie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 novembre 2015
Collection(s)
Histoire
Rayon
Autres [P-607-60-20]
Contributeur(s) Luis Dapelo
(Traducteur) EAN
9782915854893
Nombre de pages
451
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
3.0
cm
Poids
450
g
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