La Perse à travers la camera obscura occidentale

Ce que dit l'éditeur

La perse

À travers la camera obscura occidentale

Les événements politico-religieux qui secouent de façon périodique notre présent, ébranlant les assises socioculturelles de nos sociétés, remettent à l'ordre du jour le contenu de cette recherche universitaire axée sur la question de l'Autre, d'autant plus que les rapports entre l'Islam et l'Occident, notamment leurs incompréhensions réciproques, y sont abordés. Cet ouvrage suggestif pose aussi la question des « écrans » interculturels, ces divers obstacles qui empêchent le dialogue et l'essor de ce qu'on a appelé la « conscience métisse », un des ferments de la diversité, de la tolérance et de l'ouverture, nécessités planétaires. (...) L'auteur s'est donc attaqué judicieusement à un sujet épineux : les regards croisés des voyageurs européens en Perse à l'époque Safavide (fin XVI^e siècle), la façon dont les Persans ont perçu leur présence et la manière dont ils les ont accueillis chez eux. Il montre assez habilement la difficulté que présente « l'écran religieux » et les préjugés qui en découlent, de part et d'autre, pour communiquer. Des deux côtés, la religion joue son rôle, mais ce qui peut nous paraître aujourd'hui étrange, c'est que les Persans d'alors montrent plus d'ouverture que les délégués de l'Occident.